Variante sur l'attracteur œdipien
Cet article a été publié dans le bulletin de la Société Psychanalytique de Paris (nº 103, PUF, 2012, pp. 129-137, « Œdipe(s) ») en guise de communication préalable au Congrès des Psychanalystes de Langue Française qui s'est tenu à Bilbao en mai 2012. Il traite de quelques points discutés dans le rapport de Albert Louppe (A. Louppe, Œdipe en instances, Revue Française de Psychanalyse, t. LXXVI, nº 5, spécial Congrès, Paris, PUF, 2012).
Ô lumière, puissé-je maintenant te voir pour la dernière fois,
moi qui me révèle le fils de qui je n’aurais pas dû,
le compagnon de qui je n’aurais pas dû,
le meurtrier de qui je n’aurais pas dû. »
(Œdipe, épisode IV)
Dans son rapport, A. Louppe replace l’Œdipe dans le contexte des différentes théorisations qui ont suivi son introduction dans la discipline psychanalytique par Freud. Triangle fermé ou ouvert, les embranchements en amont et en aval de l’Œdipe freudien l’enrichissent de nouveaux horizons, le repèrent dans différents systèmes temporels, développementaux, structuraux et économiques – l’avant et l’après (le pré-œdipien, le précoce, le narcissique-spéculaire, le surmoi héritier), l’absent et le présent (l’étranger, le tiers séparateur, le tiers symbolique, le père protecteur de la mère), le contraignant et le structurant (le sexuel, le meurtrier et le tourmenté – Œdipe et Hamlet –, l’effracteur, le conflictuel, le transmis, ou encore le déjà-là, l’accueillant et l’attracteur).
Ainsi, le modèle œdipien de base se voit atteindre une élasticité telle que le conflit nodal semble se diluer et prendre des voies et des visages multiples, sans pour autant perdre, dans la thèse de Louppe – même si le mouvement dialectique constitue le fil rouge tout au long du texte –, l’essence du modèle conflictuel et structural originaire : la pulsion et la défense, l’inceste et son interdit, la valeur du surmoi dans le processus et l’aboutissement de la conflictualisation, la question de la loi et son lien organique avec le désir. Somme toute, une sorte d’organisation inlassablement dualiste (J. André) [1], que le conflit y soit prégnant, qu’il provienne de psychés transgénérationnellement agissantes, qu’il soit désavoué et suppléé par l’agir, l’halluciné et le somatisé ou encore, et sous l’influence d’un équilibre auto-organisé, qu’un mouvement surmoïquement écrasant vienne rattraper un mode incestuel de relation.
Dans cette dynamique dialectique, un système auto-entretenu semble se dessiner – destin œdipien qui opère quelque soient les tentatives de l’éluder – et mène le ballet d’un concept en procès. Thèse qui serait en désaccord avec celle qui voit dans les avatars de l’Œdipe une mutation, une transformation furtive qui se fait au fil du temps ; les interrogations de Louppe, jalonnant le texte, montrent aussi la question toujours ouverte des métamorphoses – de forme ou de fond – du conflit nucléaire des névroses. J. Laplanche, cité dans le rapport, avance que « ce qu’on nomme le complexe d’Œdipe lui-même retombe dans une certaine contingence », en se demandant ce qui restera « dans quelques décennies, dans quelques siècles non pas d’une triangulation mais du triangle œdipien classique » ; puis de dialectiser en maintenant le paradoxe : « Qui peut parier sur la subsistance de l’Œdipe sur lequel se fonde Freud ? Mais qui peut dire pour autant que l’être humain ne continuera pas à être un être humain ? »
Les variantes contemporaines de la sexualité humaine au sein du socius (avec le bannissement du roc de la différence des sexes et des générations), n’effacent en rien la question de l’inceste et de son interdit, même si elle sont décrétées par les plus hautes instances, et répandues par les médias. L’auteur donne l’exemple du transsexualisme, des couples homosexuels considérés comme des couples stériles comme les autres (France info), de la levée de l’anonymat sur le don de sperme, pour continuer avec la tendance à l’exhibitionnisme dans les émissions de téléréalité.
Je m’appliquerai dans ce texte, à reprendre la thèse d’une « dualité foncière » (A. Louppe) auto-organisée dans l’Œdipe quel que soit l’élargissement du concept, et d’un attracteur cyclique, sur la base du couple d’opposés inceste/interdit, avant de montrer comment ce couple d’opposés qui débute par une dynamique binaire, s’inscrit graduellement dans une structure symbolique régie par un automatisme de répétition.
Premier axe de réflexion
Cet attracteur, tout en considérant en outre les développements de M. Ody sur l’Attracteur œdipien en tant qu’attracteur élargi réunissant plusieurs « tendances », sera à nouveau cerné en tant que noyau d’attraction réunissant les deux pôles de l’inceste et de son interdit (un pendule où les deux côtés du mouvement oscillatoire s’entretiennent par l’attraction ponctuelle d’un point d’équilibre), pôles qui s’aimantent mutuellement autour de la notion de culpabilité inconsciente, telle que développée par Freud au début des années 20 ; que les fantasmes œdipiens rentrent dans le modèle solipsiste ou dans celui qui engage les fantasmes parentaux, familiaux et culturels, l’inceste et l’interdit sont équilibrés par la culpabilité qui les réunit et leur donne l’impulsion du mouvement.
Que les désirs œdipiens de l’enfant soient « prématurés » par ceux de l’adulte, que l’Œdipe originaire de l’enfant rencontre celui des parents ou que la configuration œdipienne accueillante vienne rattraper l’Œdipe de l’enfant, le désir incestuel et son destin finissent toujours par « procéder » dans la solitaire psyché infantile (même si la psyché parentale y intervient dans un premier temps) par le conflit et son dégagement ou par un débordement de l’excitation portée à se dégager dans un acte.
Sur cette question, nous pouvons dire que les nouveaux apports théoriques autour de l’Œdipe viennent relancer, raviver et élargir le diaphragme de la vieille controverse théorique autour de la question de la séduction (par l’adulte) et du fantasme (à l’égard de l’adulte) dont Freud d’abord et avec Ferenczi ensuite, ont été les initiateurs. Controverse qui s’est terminée par une polémique aigüe trouvant son apogée en 1932 [2], lors de la conférence de Ferenczi sur la Confusion de langue entre les adultes et l’enfant [3]. À cette occasion, Freud lui avait demandé « de s’abstenir de toute publication jusqu’à ce qu’il soit revenu sur les positions qu’il exprime dans ce texte » ; à entendre : ses vues sur l’adulte passionné et séducteur devant un enfant « innocent » par son langage de tendresse ; ce qui aurait désavoué en quelque sorte les trois essais de 1905 et la "perversité polymorphe" de l’enfant comme donnée de base dans la structuration du psychisme.
Dans ce noyau inceste/interdit de l’inceste, l’attracteur – « simple » – serait la sexualité, traumatique par définition, avec ses avatars : l’angoisse de castration, le renoncement aux désirs œdipiens, les modèles identificatoires, avec la culpabilité comme constituant structurel du mouvement. Cet attracteur expliquerait à lui seul la théorie de la compulsion de répétition joliment élaborée par Freud dans le troisième chapitre d’Au-delà du principe de plaisir. D’ailleurs il la relie explicitement au complexe d’Œdipe. L’obligation de répéter le refoulé comme expérience vécue dans le présent à la place de la remémoration comme fragment du passé serait une reproduction de la configuration œdipienne : « Cette reproduction qui revient avec une fidélité qu’on n’aurait pas désirée a toujours pour contenu un fragment de la vie sexuelle infantile, donc du complexe d’Œdipe et de ses ramifications. » [4]
Cet attracteur appelle un mouvement cyclique quasi systématique. Les pathologies individuelles diverses en témoignent, comme la névrose obsessionnelle où un bouillonnement-débordement du ça appelle tôt ou tard une édification sur-organisée et sur-codifiée d’un surmoi écrasant, qui à son tour se retrouve effracté par un éclatement pulsionnel, et ainsi de suite. Ou encore dans les phénomènes sociaux et religieux dans lesquels, à un éclatement des modes traditionnels de l’organisation familiale et sociale (A. Louppe), succède un retour en force du modèle patriarcal et du fanatisme religieux comme nous le constatons souvent de nos jours. Le réacteur du mouvement : la culpabilité inconsciente. Maints actes criminels sont commis afin de neutraliser une culpabilité débordante (S. Freud, 1916) [5], nombreuses croyances, ritualisations et systèmes sont échafaudés pour contrer des fantasmes incestueux et parricides qu’une culpabilité structurante n’arrive pas à dompter.
Deuxième axe de réflexion
Il découle de la notion de destin dans le mythe d’Œdipe, destin articulé à l’automatisme de répétition des pôles de l’inceste, du meurtre et de leur interdit ; le destin, en ce qu’il rejoue dans le réel les deux actes originaires refoulés du parricide (mythe de la horde et meurtre de Laïos) et de l’acte sexuel avec la mère, suivis de la culpabilité, de l’auto-punition et du renoncement. Mais dans ce deuxième axe, l’ensemble des mouvements œdipiens devient un fait de structure activé par un double mouvement dont la succession instaure la répétition d’un ordre.
Ainsi donc, et dans l’automatisme de répétition, Freud en appelle au modèle du mythe de Sophocle mais aussi à celui de la répétition du traumatisme (par l’exercice du fort-da de son petit-fils) et de sa maîtrise par le symbole, de l’affect pénible dû à la présence-absence de la mère.
Glissement majeur pour J. Lacan : De la symbolisation du couple absence/présence (mais aussi inceste/interdit) en usant d’un symbole, cette maîtrise par le jeu va se retourner et devenir une emprise par le symbole, et plus précisément, par l’ordre symbolique qui est déjà-là et qui détermine lui-même la répétition dans laquelle l’être humain est pris. Retour donc à l’ordre œdipien « présent dès le départ », accueillant et structurant la psyché humaine, se mouvant chaotiquement dans un espace psychique, néanmoins déterminé : modèle de l’attracteur œdipien introduit par M. Ody pour l’Œdipe – attracteur qui questionne immanquablement et dans chaque cure, les quatre « tendances » [6] décrites dans deux textes majeurs [7] –, et par G. et S. Pragier dans leurs nouvelles métaphores [8]. Évoquant la question de la présence/absence qui s’ordonne dans la répétition, Lacan le dit en ces termes : « L’homme littéralement dévoue son temps à déployer l’alternative structurale où la présence et l’absence prennent l’une de l’autre leur appel. » ou encore, « À vrai dire, il n’y a là qu’un aperçu illuminant de l’entrée de l’individu dans un ordre dont la masse le supporte et l’accueille [9] sous la forme du langage […] » [10]. Peut-on y voir, dans cette terminologie, les germes de ce qui sera par la suite développé par M. Ody ainsi que G. et S. Pragier sur la détermination chaologique des processus psychiques, en élargissant le diaphragme de la détermination du langage vers un au-delà du langage, vers des « signifiants hétérogènes » comme l’explicite Green :
« Nous distinguerons le langage qui ne se réfère qu’à lui-même dans son ordre de structuration propre et qui suppose la réduction et l’homogénéisation au signifiant verbal formant et subissant le procès linéaire de la verbalisation, et le discours où la concaténation reçoit les impressions issues de signifiants hétérogènes (pensées, représentations, affects, actes, états du corps propre), d’investissements énergétiques variables exprimant des états de tension qualitativement et quantitativement différents et tendant vers la décharge. » [11]
L’attracteur, œdipien de surcroit, serait inclus dans un ordre symbolique qui se structure et se répète dès la survenue des premières oppositions, des premiers mouvements duels portés à conflictualité par un élément tiers. C’est par la succession de ces premières données de l’expérience que la structure se met en place d’une manière définie et encadrante.
Lacan s’inspire d’une suite de signes, d’abord binaire (jeu de pair-impair), puis ternaire pour montrer comment la succession d’une série de chiffres (qui représentent des séries de signes [12]), composée d’abord au hasard, va s’agencer selon un ordre donné, comme s’il existait une mémoire intrinsèque au symbole. Pour lui, et quel que soit l’ordre de surgissement de ce hasard, les déterminations symboliques ne tardent pas à s’en accomoder : « La simple connotation par (+) et (–) d’une série jouant sur la seule alternative fondamentale de la présence et de l’absence, permet de démontrer comment les plus strictes déterminations symboliques s’accommodent d’une succession de coups dont la réalité se répartit strictement “au hasard”. » [13] Il existerait donc une sorte de mémoire appartenant à cette série de symboles qui se succèdent et se recoupent selon des lois : « la série se souviendra du rang pair ou impair de chacun de ces (2)… » Plus loin, il avance : « Ainsi dès la première composition avec soi-même du symbole primordial – et nous indiquerons que ce n’est pas arbitrairement que nous l’avons proposée telle – une structure, toute transparente qu’elle reste encore à ses données, fait apparaître la liaison essentielle de la mémoire à la loi. » [14]
Un bref exemple tiré de la clinique
En pleine période de deuil, un jeune homme vient me consulter quelque temps après le décès de son père. Le recevant en face à face à la fréquence d’une séance par semaine, et enclin personnellement à porter des habits plutôt sombres, il me fait remarquer qu’à une séance sur deux, je porte du noir (les couleurs sombres – gris foncé et bleu marine –, sont toutes deux prises pour du noir). Je pense pour ma part qu’il a peut-être raison et que je n’y avais jamais pensé auparavant. À partir de là, une loi s’impose en fonction des deux opposés : noir/pas noir, quelle que soit la nuance de couleur que je pourrais introduire (en réponse à une question posée à une fillette sur le nom de ses camarades après son premier jour d’école, elle dit spontanément : « Un s’appelle Philippe, un s’appelle pas Philippe ! »)
Quoique je décidai de porter alors, ne pouvait que s’inscrire dans une chaîne symbolique où le noir/pas noir constituait les déterminations de base ; un peu comme l’exemple du préfet de police dans l’histoire de la lettre volée [15], qui ne pouvait chercher cette lettre que dans les endroits où d’ordinaire, l’on « cache des choses » (endroits dont la trace mnésique reste liée métonymiquement à l’objet à cacher, l’objet interdit, l’objet de transgression), alors que trouvée par le détective Dupin au domicile du ministre, elle pendait ostensiblement attachée à une ficelle, au-dessus de la cheminée.
Par ce phénomène, la mémoire inconsciente et l’ordre du symbole vont se saisir de la psyché et ordonner le destin de la répétition, quel que soit le hasard qui s’y greffe. Dans ce cas, ce qu’on appelle destin s’inscrit comme un ensemble de moments et de coupures où les termes de la répétition vont se jouer. Dans le mythe, c’est le parricide, l’inceste et l’acte d’autopunition ; ce qui est aboli de l’histoire d’Œdipe, de l’enfant éloigné après la prédiction de l’oracle, va se jouer dans le réel par le retour de cette prédiction originaire.
Une première distinction s’impose ici entre
- l’automatisme de répétition tel qu’explicité par Lacan, automatisme qui puise son mouvement de la succession des premières oppositions, cette succession engendrant une sorte de « mémoire interne au symbole » [16], et
- la répétition du trauma comme produit d’une énergie non liée par des représentants-représentation, et qui tend à se répéter dans le réel de par la nature économique de la pulsion à défaut d’être remémorée.
L’interrogation qui se pose donc de ce qui induit la répétition dans l’Œdipe obtient une double réponse : c’est la mémoire d’une succession d’oppositions d’abord duelles puis tiercéisées (version Lacan) mais aussi, l’intensité économique du trauma qui se répète dans les actes là où la remémoration fait défaut (version Freud). Lacan serait celui des théoriciens qui sont restés rivés à la logique freudienne de la première topique agencée par un système de jeu de représentations métaphoriques et métonymiques là où Freud, dans ses remaniements doctrinaux, avait évolué vers une complémentarité des processus psychiques en réintroduisant et en développant l’ancêtre des motions pulsionnelles du ça de la deuxième topique : la charge affective des Études sur l’hystérie et ses destins.
Les analystes contemporains (A. Green, M. Ody, S. Botella…) essaient en quelque sorte d’articuler les deux topiques en liant la théorie freudienne de la répétition du trauma et celle qui rejoint les thèses de Lacan sur la répétition de l’ordre symbolique dépourvue, elle, de toute résonance économique. Green ajoute à l’ordre de structuration du langage, celui des « signifiants hétérogènes » incluant l’affect et le corps ; Ody élagit le complexe nucléaire en y ajoutant, en plus de l’Œdipe classique et de sa triangulation, le collectif généralisé et le fonctionnement œdipien des parents dans une sorte de « chaos organisé » ; et S. Botella, dans l’« Œdipe du ça », conçoit, à partir du texte freudien (le ça qui héberge en lui d’innombrables existences-de-moi [17]), un ça plus élargi, une « expérience vécue du ça » en lien avec la notion freudienne du meurtre originaire du père ; une révision de la théorie de l’Œdipe qui comprend en même temps le système de représentations de l’Inconscient de la première topique et la qualité purement économique des motions pulsionnelles du ça de la deuxième topique [18].
Pour conclure, nous dirons que la structure attractrice de l’Œdipe articule dans ce texte deux notions majeures : celle du pulsionnel non lié qui se répète dans un acte cyclique et celle d’un automatisme qui se répète par une opposition dynamisante de contraires qui tendent à faire chaîne de par leur prise dans une détermination symbolique. L’Œdipe est en lui-même porteur de répétition de par la connotation traumatique de ses composants mais aussi de par la prise de sa binarité première (pulsion/défense ; désir/renoncement) dans une chaîne symbolique qui devient elle-même porteuse de répétition.
Notes
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1. André J. (2010), « Psyché est corporelle, n’en sait rien », RFP, t. LXXIV nº 5, 1475-1479. ↩
2. Voir la préface, par Judith Dupont, du Journal clinique de S. Ferenczi [1932], Paris, Payot, 1985, p. 29. ↩
3. Ferenczi S., (1933), Confusion de langue entre les adultes et l’enfant ; Le langage de la tendresse et de la passion, Psychanalyse IV, Paris, Payot, 1982, p. 125-138. ↩
4. Freud S. (1920), Au delà du principe de plaisir, Essais de psychanalyse, trad. fr. J. Laplanche, J.-B. Pontalis, Paris, Payot, « Petite Bibliothèque », 1982 ; OCF.P, XV, 1996 ; GW, XIII. ↩
5. Freud S. (1916), « Les criminels par conscience de culpabilité », Quelques types de caractères dégagés par le travail psychanalytique, L’inquiétante étrangeté et autres essais, trad. fr. A. Bourguignon, Paris, Gallimard, 1985 ; OCF.P, XV, 1996 ; GW, X. ↩
6. La triangulation de base et le complexe d’Œdipe proprement dit comme deux tendances « au-dedans », le fonctionnement psychique des parents et le collectif généralisé comme deux tendances « au-dehors ». ↩
7. Ody M. (1989), Œdipe comme attracteur, La psychanalyse : questions pour demain, Paris, PUF, pp. 211-219 ; ainsi qu’en 2005, Notes théoriques et cliniques sur la tiercéité, Revue française de Psychanalyse, t. LXIX, nº 3, 861-868. ↩
8. Pragier G. et Faure-Pragier S., Un siècle après l’ « Esquisse » : nouvelles métaphores ? Métaphores du nouveau in Revue Française de Psychanalyse, 6/1990 ; consulter aussi leur récent ouvrage paru en 2007 : Repenser la psychanalyse avec les sciences, Paris, PUF, 2007, 245 pages. ↩
9. Nous soulignons, en référence à l’Œdipe comme structure d’accueil (M. Ody). ↩
10. Lacan J. (1966), Écrits, Paris. Le Seuil, 1966, p. 46-47. ↩
11. A. Green, Le discours vivant. puf, le fil rouge, Paris, 1973, p. 239. ↩
12. Par exemple, les signes (+ + + ou - - -) représentées par le chiffre (1), l’alternance (+ - + ou - + -) notée par (3) et les signes (+ + - ou - - +) notées par (2). ↩
13. Lacan J. Écrits, p. 47. ↩
14. Nous soulignons. Écrits, p. 48. ↩
15. Poe E. (1839), La lettre volée, Nouvelles histoires extraordinaires, Ed. Carrefour, 1996. ↩
16. Lacan J. (1954-1955), Le moi dans la théorie de Freud et dans la technique de la psychanalyse, Paris, Seuil, 1978, p. 264. ↩
17. Freud S. (1923 b), Le Moi et le Ça, Essais de psychanalyse, trad. fr. J. Laplanche, Paris, Payot, 1981 ; OCF.P, XVI, 1991 ; GW, XIII. ↩
18. Botella S. (2005), L’Œdipe du ça ou Œdipe sans complexe, Revue française de Psychanalyse, t. LXIX, nº 3, 717-729. ↩